Resumen
Dans quelle mesure peut-on reconnaître certaines influences du naturalisme français, mouvement éminemment représenté par Émile Zola, dans les œuvres romanesques de naturalistes américains tels que Dreiser et Norris ? Stephen Crane, l’un de ces derniers, nie l’influence des œuvres romanesques zoliennes sur son chef d’œuvre, Maggie : A Girl of the Streets (1893). Pourtant, en lisant cette nouvelle de l’écrivain américain, on peut bel et bien retrouver des motifs zoliens, ce qui contredirait son affirmation. Il existe, en effet, des rapports d’intertextualité avec certains romans de Zola. En prenant cette idée comme point de départ, nous nous proposons de réfléchir à la représentation de l’espace urbain, notamment à Paris dans L’Assommoir, ainsi qu’aux personnages féminins de ce roman, pour mettre en évidence l’importance de l’idéalisation de la vie rurale. En ce sens, nous voulons prendre ces aspects comme points de comparaison entre Zola et Crane. Comment, chez ce dernier, sont représentées la ville de New-York et les personnages féminins? In fine, cela permettra d’aboutir à une réflexion plus globale, tout en étant précise, sur les particularités de la littérature naturaliste des deux côtés de l’Atlantique.
Esta obra está bajo una licencia internacional Creative Commons Atribución-NoComercial-SinDerivadas 4.0.